Entraînement de Stefan HOLM (Suède)

Publié le par USPEG Athlé

Stefan Holm, c'est l'obsession du détail. Sur son site, le Suédois raconte sa vie avec une précision maniaque. Il commente les livres qu'il a lus, les CD qu'il vient d'écouter. Il parle d'athlétisme, de hockey, de football et raconte le début d'une passion. Son premier saut en hauteur, c'était dans le salon de ses parents, à 4 ans. Le 20 février 1988, âgé de 12 ans, il participe à sa première compétition, à Karlstad. Sa première déception, puisqu'il doit se contenter d'une quatrième place, avec un saut à 1,40 mètre.

Depuis, il a disputé 415 compétitions. Il y a moins de deux semaines, à Londres, il a signé la meilleure performance mondiale de l'année en passant la barre des 2,34 mètres. Il a établi son record personnel à 2,36 mètres et compte à son palmarès un titre olympique, trois titres de champion du monde et un titre européen. Et si certains athlètes préfèrent ignorer les performances de leurs adversaires, lui veut tout savoir de ses concurrents. Leurs succès, leurs échecs et leurs records personnels.

Stefan Holm est de ceux que seule la compétition motive. A condition qu'elle soit juste. A Sydney, il rate le podium olympique d'une marche. «C'est l'année où j'ai découvert que les gentils garçons n'avaient jamais le droit d'embrasser la médaille», raconte-t-il. Une référence à la prestation de Javier Sotomayor. Malgré une suspension de deux ans pour un contrôle positif à la cocaïne, la Fédération internationale d'athlétisme (IAAF) autorise le Cubain à concourir. Il remporte l'argent. Stefan Holm fulmine : «J'admets volontiers être un mauvais perdant, mais il faut détester perdre pour pouvoir aimer gagner», déclare-t-il, philosophe.

Stefan Holm adore gagner. Il le prouve en 2004 en s'imposant un régime strict avant de se rendre à Athènes. Pendant un an, il s'interdit l'alcool, les sorties au cinéma, par peur des infections, et ne se couche jamais après 22 h 30. Son père y veille. Car depuis que son fils a commencé la compétition, en 1988, c'est Johnny Holm qui l'entraîne. En Suède, il est presque aussi célèbre que son fils. Cet ouvrier le jour consacre ses soirées et week-ends à l'entraînement de son fils. Lors des compétitions, il ne quitte pas sa caméra et filme tous les sauts de son rejeton, pour les analyser. Car chez les Holm, tout est dans le détail. Il faut dire qu'a priori rien ne jouait en faveur du Suédois. Son principal adversaire, numéro 1 mondial au classement de l'IAAF, le Russe Yaroslav Rybakov, le dépasse de 17 centimètres. Avec son 1,81 mètre, Stefan Holm est l'un des plus petits sauteurs du monde. Mais ce qui lui manque en hauteur, il le compense en technique.

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L
Hé bhe srx je sais pasd comment il fait elles sont trop hautes !!
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B
La vache !!!!!!!!!!!!
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G
:o Les Haies
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